Tableaux d'Iran

Tableaux d'Iran



Les tableaux d'Iran de Pauline Alioua et de Chris Garvi, bordés de gris intrigants et de couleurs veloutées, sont d'un calme tout iranien : silence feutré en son coeur désertique, murmures urbains, échos assourdis sur le bord d'une mer si peu visitée, joie discrète des enfants, solitude dans l'attente d'un bus, silhouette furtive dans une venelle. L'absence de toponymie ne nous égare pas. En réponse au réel de leurs découvertes en argentique s'ouvre tout un pan insoupçonné de notre Imaginaire. 



Arnaud Bizalion Editeur
FF 27 x 38 cm, 144 p, 75 photographies reproduites (NB et couleur), relié, mis sous film à l’unité,

ISBN 978-2-36980-182-5 - EAN 9782369801825 - parution : mars 2021 – PP 45 € .

Préface de Jean-Christophe Béchet.

TIRAGES DE TETE : 250 € comprenant 2 images (1 couleur + 1 NB) dans 4 images présélectionnées + le livre.

Format image 20 x 30 cm sur feuille 24 x 37 cm Papier Canson Platine Fibre Rag 310 g

Numérotés signés : 2/15, 4/15, 6/15, 9/15, 10/15

Pour l'achat des tirages de tete, contact 0680014755 Arnaud Bizalion Editeur editeur@arnaudbizalion.fr

"Leurs cadrages bousculés, ou l’on ne craint ni le flou, ni les horizons penchés ou les accidents de composition, sont un bel hommage à la spontanéité."

(...) Les réponses sont dans leurs photos pour qui sait les voir. Il n’y a pas de vérité, de définition, de point de vue définitif et catégorique, il y a dans leurs images un parfum du réel, des effluves d’un monde oriental hospitalier et accueillant. On réduit trop souvent un pays, un peuple à ses dirigeants politiques. On aime les réponses catégoriques, les affirmations brutales. La photo de rue et de voyage offre justement un autre point de vue, celui de la nuance, de l’hésitation et de la subjectivité. Parce qu’au-delà du pays, on en apprend autant (et aussi peu en même temps !) sur les deux auteurs qui à la fois se cachent et se dévoilent dans ce travail à quatre mains et quatre yeux. (...)

(...) Après un premier livre sur le Maroc, joliment nommé Dans le creux du manque où ils exploraient alors un ancrage familial, ce nouvel épisode Iranien marque un approfondissement de leur double écriture photographique. Ils conservent ce touchant attachement au film argentique, ce petit rectangle de celluloïd qui restitue si bien la fragilité et la granularité du monde. Le numérique est par nature binaire, c’est oui ou c’est non. Ici, nous sommes dans le peut-être, dans l’éventualité d’une hypothèse et dans l’incertitude mystérieuse d’une lumière contrastée. C’est pour cela que ce livre parle vraiment de l’Iran, et qu’il m’a sacrément donné envie d’aller me promener du côté de Téhéran et des montagnes qui entourent la ville… 


« Pauline et Chris s’inscrivent dans un autre rapport au réel, celui de l’évocation, de la suggestion. »


Jean-Christophe Béchet

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